Les Nuits Blanches

Amélie N

Elle est venue me voir avec son oreiller,

et elle s'est glissée dans mon lit

Elle m'a dit : " n'aie pas peur"

Et qu'elle avait fermé la porte à clé !

Je l'entends jurer dans les escaliers

Et qu'il lui cassera la gueule

Que toutes les femmes ne sont que des poules

Et qu'elles ont encore beaucoup à apprendre !

Sont ventre est chaud, ses pieds sont froids

Et puis, elle a pris ma main

Et elle m'a demandé qu'après,

Quand je serais grand

De pouvoir habiter chez moi.........

(JVW)

Amelie N

Credit Photos : (cliquez ci dessous !)

Dorvan Crea Photo

L’enchanteresse.

Une fin d’après-midi d’été, à la lisière des sous-bois, une jeune fille se promenait.

Elle déambulait afin de se ressourcer dans cet endroit rempli de mysticisme. 

Malgré son apparence innocente et sage, elle dégageait une aura envoûtante et diabolique.

Elle vit soudainement une source d’eau pure.

Elle s’en approcha puis s’y arrêta.

Elle avait sentit une énergie pure émanant de la source. C’était sûrement de la magie blanche.

Elle voulait s’en régaler. . Elle entra dans cette source, et se sentit revivre soudainement.

Elle s’y baigna, s’entoura d’un voile sensuel tout en pratiquant ses incantations.

Elle réussit à enchanter de désir les renards, hermines et hiboux avoisinants.

Grâce à ce charme, peut-être qu’un homme intrigué par cette agitation viendrai.

Le temps passa, personne ne vint

Elle quitta la source en espérant trouver l’amour une prochaine fois.

Ariadna

Credit photos : Dorvan Crea Photo

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Peux - tu aimer le soleil ?

Arlette Conrard et ZiZy First

Mon ciel est bleu avec des palais dorés

Mes tours de nuages, les cristaux de glace

Les comètes, les lunes et les planètes

Tout tourne autour de moi.

Et par la porte blanche des nuages jusqu'au plus profond des océans

J'enfonce mon feu, et mon amour dans ton âme

Et près de l'eau joue un enfant

Et tous les coquillages qu'il trouve

Brillent soudainement quand je ris

J'aime ta chaleur sur mon visage

J'aime la couleur cuivre de ta lumière

Je te donne l'eau dans ma main

Et les coquillages de la plage salée

Je t'aime tant, je t'aime tant

Bel enfant Zaya

Je déchire les roches avec mes rayons

J'assèche les lacs et les vallons

Je ferai fuir les cieux d'orage

Quand il commencera à pleuvoir

Cache tes yeux dans la main

Avant que mon rire ne les brûle

Mon feu, mon amour, mes yeux dorés

C'est mieux que tu attendes encore en peu

Car un peu plus tard viendra la nuit

Accompagnée de sa lune blanche.

La nuit est trop froide, la lune trop grise

Amènes – moi au paradis céleste

C'est là que je veux être avec toi

Et tes rayons dans le bleu azur

Je t'aime tant, je t'aime tant

Zizy First

Quand je réchaufferai la terre

Je la laisserai vivre dans mes bras

avec les étoiles j'ai tissé l'infini

La lumière du Nord

Mais parfois je suis le plomb bouillant

Je suis la vie mais aussi la mort

Dans le feu, dans l'amour, dans tous les temps

Mais je te consolerai, mon enfant

Lèves la tête

C'est aujourd'hui que je tend l'arc en ciel

Seulement pour toi

Non, je ne m'arrêterai jamais

Je préfère brûler, amènes – moi

Personne ne m'obligera si je ne veux pas

Quand tu iras dormir dans la mer ce soir

Pas une vie que je n'ai pas commencée

Et voler sur ton orbite

Tu ne peux pas aimer un soleil

Et je ne te quitterai jamais

Je t'aime tant, je t'aime tant

 (JVW)

Amélie

Crédit photos Dorvan Crea Photo

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Le Monde est à refaire.......

(avec Amélie N.)

Amélie N, par Dorvan Crea Photo et D. Besombes

.......me disait - elle

Il faudra passer le pont un jour

dans l'autre monde ou bien dans un monde nouveau

C'est vrai, tout est affaire de pont, me disait - elle

Je ne savais pas que nous parlions ensemble

car, nous disions les mêmes choses

L'éclairage était doux et le feuillage se balançait dans le soleil.

Je ne t'ai pas demandé de décrire ce que tu vois

me disait - elle

Précisément lui dis - je

Je dis ce que je ne vois pas.

Alors......nous sommes d'accord , me disait -elle

Et je ne tournais pas la page ce soir - là.

(JVW)

Amélie N. par Dorvan Crea Photo

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et ici

Violences

(texte par Sandra Flores)

VIOLENCES

Tout commence par un sublime amour….

Pour une raison X ou Y…..

Des insultes….

Des humiliations…..

Les amis s’éloignent petit à petit….

La proie est maîtrisée…

La vie va son cours dans la crainte….

Comment va –t-il rentrer ????

Son humeur ?

Est-elle habillée correctement ????

Le repas va-t-il lui plaire ?

L’heure de son arrivée avance ……

Les battements du cœur sont remplacés par le tictac de l’horloge…..

De plus en plus fort….

Les mains moites…..

Les jambes flageolantes….

Son pas lourd et pressé est audible …..

La porte s’ouvre sur le monstre…..

« Tu as passé une bonne journée ? »

« Fermes là, je t’ai rien demandé »

Elle rejoint sa cuisine pour surtout ne pas rester sans rien faire…..

Le monstre s’installe dans le sofa de tout son poids….

Zut la télécommande n’est pas à sa portée…..

« Grosse chienne , allumes cette putain de télé »

Sans dire mot et sans le regarder….

Elle s’exécute….

Le démon se relève en l’attrapant par les cheveux….

La traîne sur le carrelage….

Sa tête cogne le radiateur…..

La folie est de retour….

Elle subit sans mot dire dans l’attente de cette fin interminable….

Après quelques minutes qui paraissent une éternité le calme revient….

Lui ….tout mielleux….

Elle…. apeurée…..

Il lui passe la main dans les cheveux un geste presque tendre….

C’est l’heure de se coucher et d’obéir à ses désirs….

Pour aujourd’hui le martyr s’est endormie….

Elle sanglote en silence……

                                       Sandra Flores pour voir plus cliquez

 Crédit photos : Dorvan Création Photographie

Evénement BODYPAINTING

Un événement unique au

Club Câlin - La Mouline

24140 Clermond de Beauregard

(route D21e de Bergerac à Périgueux via Vergt)

le 16 Juillet 2016

à partir de 22 heures

par l'artiste Belge 

André Bodypainter

Jeu de Lumières

 Pile ou face : les deux mon capitaine ; je suis la femme sage 1 jour sur deux mais il suffit de regarder dans le miroir pour connaître ma plus authentique vérité ... attention toutefois, à ne pas abuser de ma sincérité

Dans un sommeil immense l'eau suscite un songe, lascive voici jaillir l'extase d'un torrent artificiel mais tu sais très bien que ton ombre est vanité sur l'océan

 Contribution Textes : Didier Ollivier

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La Reine est Libre

Ariane Lumen par Dorvan Création Photographie

Terminons maintenant la gentille petite croisière car la reine est libre, triomphante et cela se voit désormais. 

"tu es gênée" lui demandais-je
" mais non" me dit-elle "je suis Genesis" (la vie provenant de l'absence de vie) pour que l'énergie s'empare de l'intelligence et que la force soit alternative,

cent pour cent, sans pouvoir fuir 

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Contribution de Didier Ollivier

Absences

Délphine Suzy Giraud par Dorvan Création Photographie

Où est l'absence, me demandait - elle

JVW

Delphine Suzy Giraud par Dorvan Création Photographie

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Il a dit la Vérité

(récit de Martial Maury - Ecrivain)

Vous savez comment sont les enfants ? Ils posent toujours des questions auxquelles on ne sait répondre. Ils s'interrogent sur la vie, la mort, le goût des choses ou le pourquoi du comment. Le petit Bacchus, tout Dieu qu'il soit, n'échappe pas à cette règle immuable et éternelle. Il est curieux, veut tout savoir, ne cesse de harceler de «et pourquoi », « et comment » les trois Muses qui veillent sur lui.

Certes, m direz vous, cette soif d'interrogations est légitime, mais quand on la chance d'être sorti de la cuisse de Jupiter, d'être de la lignée du roi des dieux, pourquoi ne pas poser directement la question à son père ? Mais voilà, entre Jupiter et Bacchus, la complicité n'est pas de mise. Les relations familiales sont parfois compliquées. Et, il faut le reconnaître, Jupiter est d'un aspect peu facile, malcommode. Allez, osons le dire, il peut se montrer quelque peu....soupe au lait et balancer des éclairs pour un oui ou un non. Alors, comment s'étonner que le petit Bacchus préfère se confier aux trois muses auxquelles son divin père a confié son éducation ? Avec elles, tout n'est que luxe, calme et volupté, bien que l'ordre ne soit pas absent. Alors, profitant d'un moment de calme, il pose sa question « Mais qu'est-ce que la vérité ? » Les trois muses, surprises s'interrogent du regard. Que répondre à ce jeune dieu ? Un dieu peut-il se poser des questions sur cette notion ? Connaître La Vérité n'est-il pas le propre d'un Dieu ? Doit-on lui dire que « la vérité sort nue du puits », que « les seuls voiles qui peuvent la recouvrir sont ceux des yeux ? » s'interrogent deux des muses. La question est posée. Où se trouve la réponse ?

«In vino veritas » conclut sagement la troisième muse.

Martial Maury , auteur est sur Facebook