• Les Filles de Bacchus

    ( récit de Martial Maury - écrivain)

    Les Filles de Bacchus

     Bacchus a été élevé par trois nymphes. Elles sont là, sous nos yeux. Elles sont trois. Belles, voluptueuses, enivrantes et aiment le vin. Nimbées de la lumière de l'Olympe, elles sont pensives, presque soucieuses. Elles songent au jeune dieu dont elles ont charge d'éducation. Et, comme tout pédagogue, elle se posent des questions sur son avenir, son devenir. Que deviendra-t-il ? Que fera-t-il de sa vie ? Certes, il sera un dieu...mais cela ne fait pas tout. Un dieu de quoi, d'ailleurs, Jupiter Seul le sait tiens ! Il en existe de tant de sortes des dieux. Des adulés, des oubliés, des vénérés, des détestés, des qui promettent, des qui déçoivent.

    Pour Leur Bacchus, elles rêvent du meilleur, d'un avenir radieux, de fidèles empressés, de sacrifices somptueux. Une vraie vie de dieu.

    « Il sera le dieu de la peinture ou de l'écriture, il a du goût ! » dit l'une.

    « Non, il sera un dieu respecté, pas un demi-dieu fauché... » répond l'autre, sûre d'elle.

    «Les manieurs de pinceau ou de stylo n'auront jamais les moyens de l'honorer convenablement» ajoute-t-elle pour étayer son propos.

    Sa remarque, pertinente, laisse coi ses deux collègues. Elle a raison, être le dieu d'artistes n'est pas une sinécure... Elles trempent leurs lèvres dans leur verre pour masquer leur déception car ce sont des nymphes idéalistes et l'idée que leur petit dieu fasse dans la création leur plaisait bien....

    Elles sont trois. Belles, voluptueuses, enivrantes et aiment le vin. Elles se regardent et l'évidence jaillit de leur verre comme la vérité du puits. Leur Bacchus, c'est alors évident, sera le dieu du vin, de la Nature et de ses plaisirs et du vin, naîtra la création.

     voir plus : http://dorvancreationphoto.kabook.fr

    Les Filles de Bacchus

     


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  • Je rentrais d'un long voyage , avec les oiseaux de la nuit plein les yeux. J'étais décidé à réinventer la mer dans le sourire d'une femme, mais déjà elle disparaissait dans les rues du port. Le goût âpre de l'océan me picotait les narines et j'ai vu son visage irradier quand un homme inconnu vint vers elle.

    Il paraît que la nuit est un navire et moi j'étais sur ma presqu' île  mentale , bêtement en train de regarder les plaines du non agir. Comme un océan sans phare. L'oiseau me disait de regarder . Je ne regardais plus l'oiseau mais déjà son âme.

    Retour d'un Long Voyage

    Alors déroulant les filets à l'esprit , je cherchais au fin fond des millénaires le sage , un roi des campagnes antérieures. Il m'apparut et me disait que ce n'était pas moi qu'il fallait chercher , mais elle à ce moment donné dans l'unité du temps du lieu et de l'espace.

    J'avais alors compris, et sombrai en même temps navire et marin dans les délices de l'extase universelle.  Le nirvana : seul luxe véritable et démocratique. Le nirvana à la portée de tous , sitôt passé la porte du vide intérieur.

    Voir plus : http://dorvancreationphoto.kabook.fr


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  • TOUCHE MOI…

    Les Ombres (Touche - Moi)

     

     

    Effleure moi de ton âme…
    Touche moi avec tes yeux…
    Fais le tour de mon « vague à l’âme »
    Pour qu ‘enfin, je me sente mieux.

    Les Ombres (Touche - Moi)


    Touche moi avec ton cœur,
    Avec tes mains, avec ta vigueur..
    Apprends moi le plaisir d’être deux…
    Touche moi encore… un peu.


    Marie 

    Les Ombres (Touche - Moi)

    The trouble with hello is goodbye

     

     
     
     

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  • La Moto de Michel Coste*

    Ariane Lumen, artiste peintre, avec une création de Michel Coste

    (par Dorvan Création photographie)

    Ca c'était avant !

    texte par Maryse Laroque
     

    Autrefois je fus tentée par le fruit d'un arbre. Pervers l'arbre de cette forêt, il portait le destin de l'humanité ! Pauvre de moi, je me nommais Eve. Un beau serpent me séduit. Il ne ressemblait pas aux serpents que l'on aperçoit dans nos clairières lorsque le premier soleil de printemps montre son nez, non ! Il était mince, il était beau, il était brun, ce légionnaire de Lucifer, il sentait bon le sable chaud, mais ça c'était avant. Car depuis ces temps immémoriaux, il s'est fait crier dessus l'animal et d'un coup du sort, il  a été transformé en cette chose rampante, flasque et repoussante qu'on sait.- "Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie, Na !!! "

    J'avais un ami, à l'époque, qui passait ses journées à nommer les choses : toi, tu seras une table, toi une chaise, toi un frigidaire, toi un ordinateur, toi tu seras un téléviseur, toi un spam, toi une automobile. Il nommait aussi les animaux : toi un chien, toi un chat, toi une tortue, toi un éléphant ou un tigre. Il consommait des tonnes et des tonnes de papyrus pour écrire ses listes à n'en plus finir, à tel point que nous étions menacés de désertification. J'ai fait appel à Green Peace pour l'enfermer, histoire de mieux réfléchir à notre avenir. Il ne fait pas bon se retrouver seule quand on est du genre féminin. Vous comprenez maintenant pourquoi je fus si réceptive aux conseils d'un mauvais garçon.

    Je refusai tout d'abord de croquer ce fruit. On m'avait appris, étant enfant, à refuser toute nourriture qu'un étranger me proposerait. Là, ce n'était pas une nourriture commune, ce n'était pas un plat de spaghetti ou de frites qu'un italien ou un belge m'aurait offert. Ce n'était pas une invitation au resto du coeur, ni une invitation chez Sarran. Ni mendiant, ni milliardaire ce serpent !  Je ne pouvais pas imaginer un instant qu'il fit partie des douze qui dirigeaient la planète. Il lui a fallu presque deux années solaires, à midi précises sur mon cadran pour me convaincre d'absorber ce fruit défendu.

     

    Veni, vidi vici ! Je suis venu, j'ai vu , j'ai vaincu ! C'est lui qui le dit car il n'a rien vaincu du tout, le brave ancêtre des reptiles. On n'allait pas lui laisser l'empire sans riposter. Aussitôt fait, aussitôt éjecté, pas besoin d'attendre l'arme nucléaire pour remettre les pendules à l'heure du cosmos. J'efface tout et je recommence, ainsi soit-il ! La lutte des classes n'était pas d'actualité et on ne réformait pas les retraites puisque l'âge n'était pas inventé.

    Depuis ce jour maudit, je vais et je viens en me demandant dans quel état j'erre !

    La science, ce n'est pas pour ma pomme mais je l'ai reçue en pleine poire.

     

    *(Michel Coste est plasticien dans le Lot)

    ( Ariane Lumen est artiste peintre en Dordogne)

     

     

    Contact : jvw24@orange.fr

     

    http://grooveshark.com/#!/search?q=je+r%C3%AAve+de+ton+cul

     


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  •  Offenses et l'Amour

     

    Offenses  et l'Amour.........

    Je t'offenserai

    Je dévorerai tes lèvres qui soufflent sur ma nuque frissonnante
    J'appuierai mon sexe dressé contre le tien, il se débat
    Je ferai de toi une femme impuissante.

    Je te froisserai

    Je glisserai ma main , sur ton cou, ton ventre, tes seins
    Et je possèderai d'un unique combat ta fierté
    Mes reins cambrées dans les tiens

    Je te vexerai

    Je n'oublierai pas de te regarder, ni de te séduire
    Je ne ravalerai pas mes flatteries, ni de t'effleurer avec vivacité
    Ce lieu secret où je viendrai jouir

    Je t'outragerai

    Je plongerai et replongerai en ton centre
    Je serai ton maître dans les positions de la danse
    Gonflé de désir et de semence dans ton antre

    Je t'aimerai

    de toute ma sensualité
    dans le jeu de la sexualité !

     


    Offenses  et l'Amour.........

     

    Crédit Photos : Dorvan Création Photographie

    Cliquez sur VOIR ICI

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    Concert de Rock avec

    Purple Blues

    à St Georges de Montclard le 17 Janvier 2015

    Purple Blues

    Un groupe talentueux et déjà mythique de Bergerac

    24140 Saint Georges de Montclard

     

    le samedi 17 janvier 2015 à 21 heures

     

    affiche pb 2

     

      Ecoutez Purple Blues sur le lien suivant

     

    https://soundcloud.com/purple-blues

     

     

    bio 17 01 2015

     

     

     

    Il est  VIVEMENT conseillé de réserver............

     

    contact : collectif-artistique.sgdm@orange.fr

     

    tél 05 53 81 52 31

     

    Dormir et se restaurer à Saint Georges de Montclar ?

    a div lambert

    Jean Claude Lambert

     

     

    Programme pour 2014 - 2015 cliquez !

      

      conception affiche et dessin original par Ariane Lumen  pour Colart24

         contact : collectif-artistique.sgdm@orange.fr

     

          

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Magie des campagnes

    ou comment se prévenir des infidèlités de son mari......

    érotisme à la Périgourdine

    Oyez, oyez, braves gens, la belle histoire de Marie et Lulu…


    250px-The Death of Hyacinthos

    Marie était mariée depuis environ vingt ans. Le couple exploitait une petite ferme des environs de Dommet, dans une campagne de causses.

    Si la culture de la vigne et la chasse aux truffes prospéraient, leur union commençait à battre de l’aile. Les enfants élevés et partis de la maison, le grand Louis, dit Lulu, ne cultivait plus beaucoup son champ. Fini les baises endiablées dans le cuveau à vin, ou, l’été, dans l’odeur du foin qui sèche dans le pré ! Une fois de temps en temps, vite fait, une culbute dans la grange derrière lescrèches vides de bêtes, et qui laissait Marie insatisfaite et malheureuse.

     

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     Lulu, brave paysan infidèle (Dorvan Création Photographie)

     

     

    Sous prétexte de foires aux truffes, de vendanges ou de salons de l’agriculture - selon les saisons - le Lulu partait très souvent, trop souvent, laissant Marie se morfondre dans le grand lit à l’étage.

    Son minou se desséchait.

    Privé de rosée bienfaisante pour l’arroser, le poil devenait terne et cassant. Un désespoir, une jachère même pas fleurie ; la ronce et l’ortie y faisaient leur lit.

    Lulu venait et repartait sans un mot, accomplissait le minimum de travail à la ferme, et sous n’importe quel prétexte disparaissait quelques heures ou quelques jours.

    On murmurait dans le village et les échos de ces bruits revenaient à Marie.

     

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     Marie B par Dorvan Création Photographie

     

     

    On dit que le Lulu fricote avec la Jeanne et la Julie, et qu’à l’aurore encore on les a vus au bar du pont, en ville ou ailleurs.

     

    On les a vus à la boite échangiste vers Bergerac… etc.

     

    Dans les bars des environs, le Lulu louait à qui voulait l’entendre les langueurs de Louise ou d’Elise, roucoulait sur les rondeurs de Roberte et faisait rosir les rosières attablées avec leur galant.

    Tout ce bruissement rendait Marie encore plus triste et désespérée. L’avenir ressemblait à un buisson d’épines et de poussière…


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    Boîte échangiste à Bergerac "La Paire Peinarde"

    ooOoo

     

    Lulu était parti pour une virée de plus.

    Ce jour-là, prenant conscience de son isolement, Marie téléphona à sa copine d’enfance, la rousse Véronique.

     

    — Véronique, au secours ! Lulu va me quitter ! Je sais plus quoi faire, y va me quitter, je veux pas !

     

    Le tout entrecoupé de larmes et reniflements.

     

    — Marie, ma sœur, laisse un peu tes vaches, cochons, vignes et truffes, et viens causer avec moi. Ce soir, on va se faire une soirée filles, tu vas voir ça te fera du bien. Après, on avisera.

     

    Autant Marie était prude et sage, autant Véronique flamboyait par tous les pores de sa peau. Elle rayonnait de joie et d’appétit de vivre.

    C’était sa première copine quand elle était entrée au pensionnat de la Sainte Foye de Conques de Justine de Padirac. Véronique organisait des trafics de clopes et de mâles dans cette institution fermée à laquelle le préfet et l’évêque confiaient leurs filles en espérant en faire des oies blanches prêtes à farcir. Véronique s’était fait prendre à cause d’une fille enceinte qui avait tout avoué, et n’avait dû son salut qu’à l’intervention du préfet qui, soucieux de préserver la réputation de sa fille, avait étouffé l’affaire. Tout Domme savait le fin mot de l’histoire et en riait à l’apéro, mais…

     

    Marie appela ses voisins qui, serviables, répondirent : oui, nous viendrons nous occuper des bêtes, pas de souci.  

    Marie se mit en route dans sa petite auto, en direction de la ville.

    Véronique l’attendait. Elle la prit dans ses bras avec beaucoup d’affection, lui plantant deux gros bisous sur les joues et un autre, plus gros encore, sur les lèvres.

     

    — Viens, ma caille, je vais m’occuper de toi !

     

    Comme jadis lorsque Marie avait du vague à l’âme, et que Véronique la prenait sous son aile. Comme quand, munies d’une clef barbotée au trousseau de la sœur portière, elles se faufilaient par la porte du cloître, enfilaient la rue du bain, et sans délai filaient au bar du pont pour s’enfiler des verres.

     

    Ainsi passèrent-elles une soirée de fête, de bar en bar, alternant rhum et tequila, rock et salsa, tango et samba. Les filles finirent dans les bras l’une de l’autre, à se raconter leurs histoires de filles, en pouffant de rire au passage des garçons.

    Bourrées, ça c’est sûr, et bien bourrées, elles rentrèrent à la maison bras-dessus bras-dessous, s’effondrèrent en vrac dans le grand lit de Véronique, et jusque midi ronflèrent en chœur.

     

    Caressée, massée, câlinée par Véronique, Marie reprit un peu forme humaine. Après un bain commun, où elles éclaboussèrent toute la pièce par leurs ébats, et un café-tartine, vers cinq heures du soir elles se mirent à causer.

     

    P8100026

     

     Image très rare : Lulu au travail (Dorvan Création Photographie)

     

    — Alors, le Lulu, il te trompe, commença Véronique. Tu parles, c’est pas nouveau ! Tous les mêmes, y a que la queue qui les commande ! Des clebs, des cabots en rut. Des bâtards bandants qui débandent à la première contrariété. Tu comprends pourquoi je veux pas d’homme à demeure ! 

     

    — Oui, mais Lulu, il est pas pareil. Je sais qu’il m’aime, minauda Marie. Je veux pas le quitter, c’est un bon gars ! Je sais pas quoi faire pour lui plaire, il me regarde même pas ! 

     

    — Marie, tu m’emmerdes avec tes jérémiades ! Ton Lulu, il vaut pas mieux qu’un autre, mais si en plus tu l’allumes pas un peu, c’est sûr qu’il va se barrer ! Je vais te donner un truc infaillible pour le garder. C’est Lili, la copine à Milou, celle qui fréquente des chamanes et qui fait les quatre cents coups avec ses copains qui m’a enseigné le truc. Imparable !

     

    Quelques jours plus tard, Lulu semblait calmé et un peu plus à la maison, décidé à s’occuper de la ferme.

    Ce soir, j’essaie ! se dit Marie. Je verrai bien si ça marche.

     

    Une fois dans le lit, Marie s’approcha de son mari qui, couché sur le dos s’apprêtait a ronfler comme un B52 au décollage. Glissant sa main sous la chemise de nuit de son homme, elle entreprit de faire un nœud au sexe de son mari.

     

    — Mais que fais-tu donc ? Lâche-moi, tu vas me faire mal ! dit le Lulu. 

     

    — Mais non, tu va voir : je vais y arriver, à le nouer.

     

    Et Marie de le plier, de le tordre, de le courber dans tous les sens, si bien que son mari y prit plaisir et que l’objet en question finit par se dresser, dur comme une branche de chêne.

     

    — Mais pourquoi fais-tu ça ? s’étonna le Lulu

    — Oh ! c’est juste pour essayer, répondit Marie de son air le plus innocent. Je voulais m’amuser un peu et voir si ce qu’on dit est vrai. 

    — Ah ! et qu’est-ce qu’on dit ? 

    — Ben, qu’il est impossible de faire un nœud avec une bite, mais si tu en as assez, je recommencerai une autre fois.   

     

    gateau aux truffes

    Lulu adore les gateaux aux truffes

     

     

    Se tournant sur le côté, elle fit semblant de dormir.

     

    — Eh ! tu me laisses pas dans cet état ! lui dit Lulu, le machin à l’air, dressé comme un poteau.

     

    Arriva ce qui devait : Lulu se mit à baiser sa femme tant et plus, puis quand le poteau redevint mou, Marie reprit son travail de nouage.

     

    — Bon Dieu de bon Dieu, je vais y arriver ! Tu sens ? Ça y est presque.— Oh oui ! mais continue encore, je sens que ça revient !

     

    Lulu revint à l’ouvrage pour le plus grand plaisir de Marie.

     

    — Remettons ça à demain, lui dit-elle une fois qu’ils eurent fini. 

    — J’allais te le demander, Marie. J’en peux plus ! soupire Lulu.

     

    Et ainsi, des nuits durant, Marie tenta le nœud impossible, et plus elle s’acharnait plus le membre durcissait, plus il fallait le calmer et recommencer.

    Et ainsi Lulu, épuisé par ses nuits avec Marie, finit par renoncer à ses escapades, à apprécier Marie et rester avec elle.

     

    Ainsi va la vie !

     

    P6140014

     Tableau "Echanges" par Ariane Lumen, artiste peintre, acryl sur toile dim 100 x 80 cm

     

     

    Ce conte nous a été adressé sous pli discret par Tithon, que vous pouvez écrire si besoin en était en nous contactant :

     

    collectif-artistique.sgdm@orange.fr

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Elle Grimpe aux arbres

    Elle grimpe aux Arbres picture by Dorvan Création Photographie

     

        

     

     

    Oyez, Oyez demoiselles,
     
     
     
    vous qui criez contre la saleté, la vulgarité, la paillardise, les cochonneries de bon aloi, les égouts déversés, les vomis ravalés, le toucher rectal, les entrailles étalées, les « nique ta mère », les « suce ton chien », les alcooliques de caniveau,
     
    les borderline de la chasteté, les employés municipaux pédophiles, les chancres mous de chez mous, les déversoirs de sperme, les sardines de gel de sexe trop sec, les nuages plombés de vilains mots, des tabloïds aux films X, à la charcuterie baptisée catholique, recyclée halal, évangélisée à la télé, et bouffée par les péripatéticiennes du coin, les culs bordés de nouilles grasses, les anus anoblis par la reine d’Angleterre, toutes ces choses qui n’ont pour objet que le sturpe et le poulpe, l’araignée aux mains sales de Sartre et enfin l’apothéose : le petit baise main du matin et les baisers rigolos sur la joue des jeunes filles.
     
    Au fil d'Ariane 233 b
     
     Anna Lumière apprend l'accordéon, sur les conseils avisés d'Yvette Horner. (crédit photo Stéphanie Javerzac)
     
    Tout ça pour niquer à cette heure, décharger sa verveine, incuber des MST, jouir du grand air et marteler mots après mots la grandeur de Rabelais, le mixiteur de schtouilles suisse-allemand, de Tours de vice, de moustaches d’espagnol et de sadiques genevoises en tournée dans le grand Monde .
     
    Oyez, oyez damoiselles,
     
    ne mettez pas encore vos boules quiès dans les oreilles pour vous réfugier dans la pureté froide et originelle, dépourvue de salmonelle et de climatiseur de vagins. Vous les égarées du poumon, les couinantes de frites à répétitions, les poutrelles dans l’œil, les vierges du samedi soir, sautez avec nous dans une bonne soupe délictueuse aux orties fouettantes.
     
    Chantez mesdemoiselles les louanges de dieu avec la main au sexe, avec l’Ave Maria des femmes fontaines, du point G dans la gueule, du clitoris en tire-bouchon et de turpitudes multiples.
     
    Oyez et chantez, il vous en sera rendu grâce.

      Auteur : Benoist Magnat contact : benoist.magnat@wanadoo.fr  

     
    janela
      Janela (crédit photo Nadia Jung, Sao Paulo Brésil)    
     
     

    Contact : ici
     

     

     


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    Message in a bottle

     

    Messege in a Bottle

    By Studio Ludp VdB and Dorvan Création Photographie

     

    contact : jvw24@orange.fr

     

     


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    Rêves Illégaux

     

    Exposition de Photos à Vergt (Dordogne)

     

    Dorvan Création Photographie

     

     

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    affiche par Dorvan CP et Ariane Lumen

     

     

    du 19 au 26 août 2013

     

    Salle des expositions J.Delprat, Syndicat d'Initiative

     

    19 Place Mangold, 24380 Vergt

     

    du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 00

    et de 14 h 30 à 18 h 00

     

    vernissage le mardi 20 août à 18 h 30

     

     

    Rêves Illégaux

     

    Où est l'absence, me demandait - il

    Et je répondais que je ne le savais pas

    Que de l'absence

    Il n'y en avait peut-être pas.

     

    Alors me dit - il

    on vit au pays de l'apparence

    et je pensais que cela était bien possible.

     

    Alors me disait - il : tu n'existes pas

    et je répondis que cela était sûrement vrai

    et j'habite un corps

    presque inconnu pour moi

     

    et au fur et à mesure je le connaîtrai

    et peu à peu je commencerai d'exister.

     

     

    1-P6100072 1 2 vous pouvez visiter le blog de Dorvan sur le lien suivant :

     

    http://dorvan-creation-photographie.eklablog.com

     

     

    contact : cliquez ici

     

     

    avril-flot-masburel-divers.jpg

    www.chateau-masburel.com

     

     

    10-PA130056-001 recommand

     

          

     

     

     

     

     

     
     
     

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