• Histoire d'une rencontre - 2011

    Marcia Ruiz, par Dorvan Création Photographie

    Santiago do Chili

    Marcia Ruiz, Modèle et artiste Peintre au Chili !

     

    Marcia Ruiz, Modèle et artiste Peintre au Chili !

     

    Marcia Ruiz, Modèle et artiste Peintre au Chili !

     

       
    La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Mais Pourquoi Pleures - Tu ?
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     Ariane Lumen par Dorvan Création Photographie
       
    Mais pourquoi pleures – tu ?
     
     
     
    L'endroit est très joli ici, les arbres magnifiques , exposition plein sud et il a des bancs au bord d'un étang, habité par des cygnes toujours impériaux. Une chaleur d'été à vous couper le souffle, les taupes aussi ont chaud, une brise douce fait trembler les feuilles.
     
    Il y a un homme là  bas sur un banc, et il me raconte qu'en son temps il collectionnait les feuilles mortes, qu'il les portait en son temps chez un banquier quelque part en Suisse. Il y en a encore des milliers dans les tiroirs de son armoire. Puis il les regarde tomber. Ne devient – on pas apathique en regardant tomber les feuilles mortes ?
     
    L'endroit est vraiment très calme, mais dans un vacarme infernal un avion vient tirer un trait blanc dans le ciel azur. Ici tout est presque à portée de main , même un hypermarché et aussi le bonheur. Celui d'un lointain passé , le vague souvenir des amours fanés , de l'amour, oui , des amours mais avec qui déjà !
     
    Il me semble être en pleine forme, bien mieux qu'avant. Il me propose de boire un apéritif mais je trouve qu'il est encore trop tôt. Je préfèrerais un café pas trop sucré . Je le complimente avec son armoire, là – bas dans un coin, majestueuse et dans laquelle se trouvent les feuilles mortes qui ne trouveront jamais un banquier suisse . Peut – on faire confiance aux banquiers ?
     
    Les plantes s'épanouissent ici . Bien plus qu'avant chez nous devant notre fenêtre. Il a toujours eu la main verte et aujourd'hui l'exposition plein sud les aide ! C'est fabuleux de pouvoir habiter ici et je pense qu'il est heureux .
     
    Il se met à pleurer maintenant. Moi qui croyait faire plaisir . Ne devrait – il pas être heureux de me voir lui rendre visite ? Ne m'avait – il pas dit vouloir encore une fois parler avec moi ? Ne m'avait – il pas dit qu'il n'était plus fâché avec moi ? Qu'il avait tout oublié, pardonné, et que tout allait pour le mieux ? Que nous avions bien quelque chose en commun...?
     
     
    Alors pourquoi pleure – t – il ?
     
     
    artiste peintre, modèle, illustratrice  
     contact : alume@orange.fr
    La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.
     
           
     
     
     
     
     
     
         
     
     
     
     

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    Des Choses très Méchantes
     
     
    Parfois je me dis que je devrais me mettre à écrire, et parler un peu de ce créateur tout puissant, vous savez, celui qui est aux cieux, et n' en dire que du bien, sa bonté et miséricorde. Mais quand je regarde le journal à la télé et je vois ce qui se passe en Syrie, je me dis que je ne devrais pas écrire à sa gloire.
     
     
     
    Je pourrais écrire un livre de Notre Père qui est toujours aux cieux et qui nous gouverne de là – haut , moi , vous et tous les peuples, même les peuples qui n'ont rien demandé, mais alors je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'y prend vraiment très mal et une fois de plus je ne vais pas parler de ces affaires.
     
     
     
    Je peux aussi écrire de la libération de la parole, de la bible et de ce qui est dit là – dedans, mais une parole n'est qu'une parole. Et quand il s'agit d'agir il n'y a plus personne. Et disons – le , franchement , celui qui voudrait faire quelque chose de bien serait martyrisé ou assassiné.
     
     
     
    Alors je me dis que je vais écrire tout simplement une chanson qui parle de paix et de bonheur et de l'enfant à Bethléem. Mais quand je vois toutes ces gueules mécontentes autour de moi je sais que ce n'est même pas la peine d'essayer.
     
     
     
    Ou alors faire quelque chose autour du Fils de Dieu, cloué sur la croix, qui lui s'est décarcassé pour moi et pour les autres aussi paraît – il Mais là je vois que les flics matraquent les manifestants, et du coup j' en perds tout mon courage.
     
     
     
    Je pourrais me mettre sur le coin de ma rue mais cela fait maintenant des siècles qu'on nous fait chier avec des pleurs. Les réunions chiantes des témoins de Jéhovah qui déblatèrent comme des vieilles femmes alors que chez eux il n'y en a pas un qui ne reste pas sur son cul, qui se lève et qui laisse sa chaise roulante à quelqu'un d'autre.
     
     
     
    Parfois il y a des choses très méchantes dans ma tête, mais je pense que cela n'intéresse vraiment personne.

     

     

     

         

       Ariane Lumen artiste peintre, modèle et illustratrice à Saint Georges de Montclar en Dordogne  et Dorvan Création Photographie 

        contact : alume@orange.fr

    La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.

         

         


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    Rêves Illégaux

     

    Exposition de Photos à Vergt (Dorgogne)

     

    Dorvan Création Photographie

     

     

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    affiche par Dorvan CP et Ariane Lumen

     

     

    du 19 au 26 août 2013

     

    Salle des expositions J.Delprat, Syndicat d'Initiative

     

    19 Place Mangold, 24380 Vergt

     

    du mardi au samedi de 9 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 00

     

    vernissage le mardi 20 août à 18 h 30

     

     

    Rêves Illégaux

     

    Où est l'absence, me demandait - il

    Et je répondais que je ne le savais pas

    Que de l'absence

    Il n'y en avait peut-être pas.

     

    Alors me dit - il

    on vit au pays de l'apparence

    et je pensais que cela était bien possible.

     

    Alors me disait - il : tu n'existes pas

    et je répondis que cela était sûrement vrai

    et j'habite un corps

    presque inconnu pour moi

     

    et au fur et à mesure je le connaîtrai

    et peu à peu je commencerai d'exister.

     

     

    1-P6100072 1 2 vous pouvez visiter le blog de Dorvan sur le lien suivant :

     

    http://dorvan-creation-photographie.eklablog.com

     et aussi :

    http://collectif.artistique.sgdm.over-blog.org/2-categorie-12145370.html

     

     

    contact : cliquez ici

     

     

    avril-flot-masburel-divers.jpg

    www.chateau-masburel.com

     

     

    10-PA130056-001 recommand

     

     

     

     

     

     
     
     
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    Un Meurtre reste un Meurtre........
    même s'il fait beau depuis....
                                  
              
                                        
                      
                      
    Un énorme grondement venait soudainement troubler la tranquillité de la place principale de ce village. Les vieux et les jamais vieilles aimaient à se réunir          ici à la fraîche, sous les platanes. Ils levaient alors un peu la tête, mais nulle trace d'un orage décorait le ciel. Puis le silence était revenu. Les conversations mises en veille un          court instant sur les aléas du temps qu'il faisait reprenaient , la sècheresse qui durait maintenant depuis des semaines, des mois, et la menace du manque d'eau , une récolte compromise et          que sans doute le prochain hiver s'annoncerait dur. Ils interrompaient encore une fois les débats en voyant arriver un groupe de jeunes filles en rang par deux , un peu pleureuses sous les          platanes de la place. Un léger souffle du vent fripon soulevait un peu les jupons , allumait le regard des vieux, et provoquaient des remarques presque haineuses des jamais vieilles, qui de          leur temps ne se seraient pas permises de se promener presque toute nue......... Y ajoutant dans la foulée la mémoire de feu leurs pauvres pères , dont le bon Dieu là – haut possédait          forcément leurs âmes. Ils reposaient tous au cimetière juste à côté de l'église. Quelques -uns avaient leur nom gravés sur le monument aux morts........ces héros, fils de famille, morts          pour la patrie dans parfois des guerres lointaines , mais on n'en parlait guère.
                      
                      
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    ariane lumen
                      
                      
    Étrange.....un cri strident venant de derrière la colline boisée faisait froncer les sourcils , et tous levaient encore un peu la tête . Un cri de détresse ,          comme un signal que l'on reconnaissait à son pouvoir à inquiéter les gens , faisant battre les cœurs fragilisés des jamais vieilles qui peut être n'en avaient pas encore vu d'autres. Un          vieil homme avec sur sa tête une casquette de marin , un moustachu aux yeux clairs se mit à parler avec une voix tremblante. Il disait savoir qui criait là – haut, à l'orée du bois. Il y          rôderait une fée, comme une princesse, dans une magnifique robe blanche, celle que l'on ne met que les dimanches pour aller à la messe ou aller danser une fois la nuit venue. Elle était          toujours accompagnée par un joyeux vol d'oiseaux qui lui servait de chorale quand elle se mettait à chanter. Et quand elle chantait tout le monde se taisait, on écoutait. Elle marchait          comme une gazelle dans des champs de blé aussi blonds que ses longs cheveux flottant aux gré des vents , comme ces drapeaux qui ornent les bateaux qui passent au large pas très loin d'ici          .
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    Mais il y avait aussi un chevalier, venu d'on ne sait où. Beau, fort, grand et mince, il montait un cheval blanc, un cheval avec des ailes. C'était sûrement          un prince avec dans sa bouche des dents en or et quand on l'entendait rire le ciel s'éclaircissait . Les nuages devenaient alors des temples avec des arcs en argent, le ciel bleu azur , son          royaume. Il chassait les orages qu'il savait faire fuir et il savait construire un arc en ciel . Avec les éclats de ses dents forts comme des rayons brûlants il était capable de fendre les          roches de granit , tout comme le soleil qui lui aussi peut tuer. Il pouvait faire pleuvoir et remplissait ainsi les lacs et les rivières Les oiseaux se taisaient alors, tant il en          imposait.
                      
                      
                      
    Et quand le chevalier a rencontré la fée il l'a amené sur son cheval blanc pour lui faire connaître le septième ciel, qui existe bel et bien. Il ne lui avait pas demandé son avis, et de          toute façon elle n'avait rien demandé , seuls les oiseaux réussissaient à les accompagner vers ce jardin de luxure , au paradis du vent au souffle chaud.
                      
                      
                      
    Puis un autre cri venait troubler le calme de cette place entourée de maisons aux vieilles pierres, qui elles, si elles pouvaient parler vous en raconteraient          bien d'autres encore. Un cri atroce, le boulanger sortant de derrière son four pour se mettre sur le pas de la porte de sa boutique, le garçon de café qui soudainement cessait de servir les          quatre touristes qui trainaient encore sur la terrasse de son bistrot. Et tous ont levé la          tête . Quelque chose de grave venait d'avoir lieu.
                      
                      
               
    On ne parlait plus, un silence de mort installé . Comme un calme avant la tempête qui ici n'est pas rare. Mais c'était bien plus inquiétant que cela. Les          vieux se regardaient en pensant qu'il fallait faire quelque chose. Aucune des jamais vieilles n'osait donner son avis........leur instinct supposé maternel commandait de se taire devant la          la situation que l'on savait déjà grave. On en devinait l'horreur mais cela ne se disait pas.
                      
                      
                      
    Trois vieillards se sont alors levés, et ils marchaient à pas lents et prudents vers le bois, sous la conduite de l'homme à la casquette de marin, à la          moustache tremblante et aux yeux clairs avec des larmes aux yeux. Et quand ils arrivaient à l'orée du bois ils y trouvaient étendu dans l'herbe ce magnifique chevalier, son corps inanimé à          côté de son cheval blanc qui lui prit son envol vers l'au – delà , drapé de la robe blanche de là gazelle taché de rouge sang .
                      
                      
                      
    Les hommes restaient silencieux devant l'effroyable spectacle qui se dessinait devant eux. A la place de la tête du chevalier il y avait un énorme trou dont          coulait le sang qu'ils savaient si noble . Ils levaient dans leur désespoir la tête et contemplaient le ciel un peu menaçant maintenant . Que pouvaient – ils faire devant un désastre aussi          atroce ?
                      
                      
                      
    Il retournaient la tête basse vers leur village, ne disaient mot à personne et encore moins aux jamais vieilles, qui d'ailleurs ne posaient aucune          question........elles avaient tout compris et ce n'était pas le moment de poser des questions. Au loin on entendait encore les pleurs de la fée, ou était – ce elle aussi une princesse ?
                      
                7-P6040120-001
                      
    Et ce soir – là un grand orage est arrivé, le chevalier en colère ,déchirait le ciel avec ses éclairs de toutes les couleurs, mettant ainsi le feu aux bois et          les broussailles , prouvant en même temps qu'une autre vie, ailleurs , existe ! Était – ce une punition ?
                      
                      
                      
    Mais depuis il fait beau par ici.......et un meurtre reste un meurtre, même quand brille le soleil. Parfois on entend pleurer . On ne le sait pas vraiment . Depuis longtemps maintenant on n'entend plus chanter          les oiseaux . Il reste juste encore un peu de bruit qui vient de la mer, et le souffle du vent glacial.
                      
                      
                      
                      
                      
    Paysage du Périgord Ariane Lumen        
               Le village, acryl syr papier de Couze, 65 x 50, Ariane Lumen
                      
                      
                      
                      
                      
                      
                Ariane Lumen Contact : alume@orange.fr         
                      
                            
    La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou            partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425            et suivants du Code Pénal.
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